Le
millésime 2001 est riche d’enseignements.
Il offre la démonstration éclatante que la notion de terroir n’est pas morte
et qu’elle est loin d’être mise en équation.
Derrière l’apparente façade des conditions climatiques exceptionnelles de la
période des vendanges, c’est une réalité beaucoup plus complexe qu’il a
fallu gérer.
Il était en effet facile cette année d’obtenir des vins riches en alcool
avec des rendements confortables.
Mais seul un travail rigoureux et coûteux à la vigne, une bonne adaptation à
chaque situation spécifique, ont permis d’obtenir le meilleur de chacun des
terroirs.
Le remarquable travail de mes partenaires vignerons a permis une mise en
condition optimale pour récolter des raisins à parfaite maturité.
Cela s’est fait au prix d’un sacrifice difficile sur les volumes de
production, de 15 à 30% inférieurs à ceux du millésime 2000, déjà
particulièrement bas.
Le résultat est spectaculaire. Les vins sont riches, puissants, typés et
racés. Ils débordent de fruit et seront sans doute des vins de grande garde.
Xavier
COPEL