Tout d’abord, quelques mots sur mon parcours personnel qui donneront déjà quelques éléments de réponse quant à mon engagement.

Né à Cahors en 1968, j’ai été diplômé de l’Université d’Œnologie de Toulouse en 1991.
Après avoir vinifié pour l’AOC Cahors en 1990 et au Domaine de Chevalier en 1991, je me suis installé à Bordeaux en 1992 où j’ai créé ma première société, Réveil-Papilles.
Après une dernière vinification, cette même année, au Château de Fieuzal, je me suis consacré au conseil, à la formation à l’œnologie et au négoce spécialisé dans les grands vins du Sud-Ouest et du Languedoc-Roussillon.
De 1989, date du début de mes études d’œnologie, à 1996, j’ai longuement parcouru les terroirs de ces régions et tissé des liens très privilégiés avec les meilleurs vignerons.
La confiance et la complicité réciproques issues de cette période ont été les atouts essentiels de l’initiation du projet Primo Palatum.

En septembre 1996, juste avant les vendanges, une discussion passionnée avec un ami négociant m’a décidé de franchir le pas et de revenir à ma vocation première : mettre les mains dans le raisin et faire du vin.
Mais comment faire sans vignes, sans chai et sans argent ?
Quelques coups de téléphone motivés et persuasifs ont convaincu des amis vignerons de me confier une petite partie de leur récolte pour démarrer une gamme de vins de «haute expression », qui prendra le nom de Primo Palatum quelques mois plus tard.

La philosophie ?
Créer un partenariat unique et à long terme, avec un seul vigneron par appellation, possédant son vignoble sur les meilleurs terroirs.
Travailler d’une année sur l’autre sur un même parcellaire sélectionné, avec les cépages autochtones ou ceux exprimant le mieux tout le potentiel des terroirs sur lesquels ils sont plantés.

Mettre en commun avec le vigneron tous les moyens possibles, techniques et financiers, ainsi que les compétences et le «talent » pour vinifier et élever le plus grand vin possible.

Cela implique tout d’abord un travail à la vigne très soigné, avec taille courte, vendange en vert si nécessaire et effeuillage, afin d’obtenir des raisins à faibles rendements, mûrs et équilibrés.

Pour les blancs, des pressurages doux, une fermentation et un élevage en fûts sur lies avec bâtonnages.
Pour les rouges, des macérations longues avec des extractions très mesurées afin de préserver toute la saveur d’un fruit bien mûr et la finesse des tanins.
L’assemblage définitif est toujours réalisé avant la fermentation malo-lactique et le début de l’élevage. Élevage en barriques, sur lies fines, avec bâtonnage et sans soutirage jusqu’à la mise en bouteille effectuée sans collage ni filtration.

Pour les blancs, comme pour les rouges, l’élevage est réalisé dans des barriques de 225 litres fabriquées par la tonnellerie CADUS, en Bourgogne, à partir de ma propre sélection de douelles, à grain fin de l’Allier et de Nevers, séchées à l’air libre pendant 36 mois.

Tous les vins de la gamme Primo Palatum sont vinifiés, élevés et mis en bouteilles sur leur terroir d’origine.
Ceci a un prix, mais c’est le seul moyen qui me permette de préserver ce lien si précieux avec les différents terroirs et les vignerons qui les font vivre.
La démarche de Primo Palatum est finalement plus proche de celle d’un producteur de vins exprimant des terroirs bien déterminés que de celle d’un négociant-éleveur traditionnel assemblant les vins de différents vignerons et centralisant l’élevage et la mise en bouteille sur un site unique.
Cela donne une identité toute particulière à Primo Palatum dans le paysage viticole français d’aujourd’hui.

Vous pouvez être assurés que tous les efforts sont faits de la part de mes partenaires vignerons et moi-même afin de faire de l’aventure Primo Palatum une réussite originale.

Xavier COPEL

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